Candide

Chassé par le père de Cunégonde (ch. 1), Candide est enrôlé de force par l’armée bulgare. Il s’enfuit en Hollande et retrouve Pangloss qui lui apprend les malheurs de Cunégonde. À Lisbonne, ils échappent à un tremblement de terre avant d’être condamnés par l’inquisition (ch. 6).Candide retrouve Cunégonde et s’enfuit avec elle après avoir tué le Grand Inquisiteur (ch. 9). Il la laisse à Buenos-Aires et passe au Paraguay (ch. 14) où il tue le frère de sa bien-aimée. Cacambo et Candide arrivent alors au pays de l’Eldorado, où règne un bonheur parfait (ch. 17-18). Au Surinam, Candide s’adjoint la compagnie de Martin et rentre en Europe. Mais Paris le déçoit (ch. 22) et l’Angleterre le dégoûte. À Venise, il rencontre un riche seigneur blasé et soupe avec six rois détrônés (ch. 26). Enfin, il retrouve à Constantinople Cacambo, Pangloss et Cunégonde. Quoique celle-ci soit devenue laide et acariâtre, il l’épouse et s’installe dans une métairie où il « cultivera son jardin » (ch. 30). Les personnages
Cacambo : métis d’Amérique du Sud, dévoué serviteur de Candide. Candide : principal protagoniste. Fils naturel d’une aristocrate allemande, il traverse professions et pays, et finit propriétaire d’un petit domaine près de Constantinople, bien décidé à cultiver son jardin en compagnie de son épouse enlaidie et de quelques amis éclopés. Cunégonde : fille du baron de Thunder-ten-tronckh (frère de la mère de Candide). Amoureuse infidèle de Candide, qu’elle force à l’épouser à la fin du récit malgré une destinée agitée. Le fils du baron : jésuite et homosexuel, entiché des droits de la noblesse, il est expulsé du jardin de Candide, qui avait failli le tuer en Amérique du Sud. Martin : philosophe recueilli par Candide. Sa sombre conception du mal s’oppose à celle de Pangloss. Pangloss : précepteur de Candide et de Cunégonde, inébranlable défenseur de l’optimisme leibnizien en dépit de toutes ses mésaventures. La vieille : fille d’un pape, devenue servante de Cunégonde après moult malheurs.