Maréchal de France, prince de Neuchâtel et de Wagram, né à Versailles en 1753.

Commandant de la garde national à Versailles en 1789, il assura la protection de la famille royale.

En 1796, il s’attacha à Bonaparte qu’il suivit en Italie et en Egypte. Nommé ministre de la Guerre, il devint le principal collaborateur de l’empereur qui lui décerna en outre le titre de major général de la Grande Armée (1805). Il contribua puissamment à la victoire de Wagram (1809).

Rallié à Louis XVIII en 1814, il signa l’acte de déchéance de Napoléon. Pendant les Cent-jours, il se réfugia à Bamberg (Autriche)

Louis Alexandre Berthier mourut le 1er juin 1815.

Doctrinaire socialiste et révolutionnaire français né à Puget-Théniers en 1805.

Il était partisan des idées de Babeuf, de Saint-Simon et de Fourier. D’abord affilié au carbonarisme, il combattit la monarchie de Juillet (1830-1848) à la tête des républicains.
Sa vie fut une longue suite de conspirations et d’incarcérations durant laquelle il s’acharna contre la société capitaliste.

Il créa les journaux La Patrie en danger (1870) et Ni Dieu ni Maître (1877).

Admirateur de Marx, il condamna le communisme utopique, préconisant l’action révolutionnaire.

Louis Auguste Blanqui mourut à Paris en 1881.

Appelé également Duchesse de Berry ou Louise de Naples.

Fille aînée de François Ier de Naples, née à Palerme en 1798.

Elle suivit Charles X et épousa son deuxième fils, Charles, duc de Berry (1816). Ce dernier devait mourir quatre ans plus tard, assassiné par un fanatique qui voulait l’extinction de la race des Bourbons.

Marie – Caroline essaya vainement de soulever la Provence, puis la Vendée, contre Louis-Philippe.

La Duchesse de Berry mourut en Autriche, en 1870. Son fils, duc de Bordeaux et comte de Chambord, devint après la mort de Charles X, le chef du parti légitimiste ; on lui a parfois donné le nom de Henri V.

Fille de Jean-Baptiste Gomard de Vaubernier et d’Anne Bécu de Cantigny, la petite Jeanne naît à Vaucouleurs, Lorraine en 1743, elle est baptisée le même jour.

En 1747, sa mère met au monde un autre enfant prénommé Claude d’un père différent mais qui mourra très jeune.
Après 2 ans en 1749, elle vient habiter à Paris et en cette année même épouse Nicholas Rançon et rencontre Billard-Dumonceaux, protecteur de ce dernier. Celui-ci accepte alors d’être son parrain et la place en pensionnant chez les Adoratrices du Sacré-Coeur, au couvent de Saint-Aure pour y recevoir une éducation soignée.
Jeanne en sortit en 1758. Elle commença alors à travailler comme dame de compagnie puis chez une modiste.
À paris, Jeanne connue pour sa beauté (blonde aux yeux bleus et au teint blanc) a beaucoup d’amants tels que Radix de Saint-Foix. C’est dans ces salons qu’elle rencontre pour la première fois en 1764, Jean-Baptiste du Barry et devient sa maîtresse pour 5 ans.
C’est dans le salon de ce dernier, qu’elle rencontra les ducs d’Ayen et de Richelieu ainsi que le valet de chambre de Louis XV, Lebel qui voulut alors la présenter au roi.
Jeanne est alors présentée à Louis XV au début de l’année 1769. S’en suit alors un problème. Jeanne n’a aucun titre et donc n’est pas présentable à la cour et par le lui donner, il faut la marier mais Jean du Barry est marié. Alors ce dernier pense à marier Jeanne à l’un de ses frères Guillaume du Barry. Jeanne devint ainsi comtesse du Barry et le 22 Avril de la même année, elle est présentée à la cour. De 1769 à 1774, elle sera maîtresse du roi et après la mort de celui-ci, fut exilée par son petit-fils pendant 2 ans au couvent de Pont-de-Dame.

Depuis 1776 jusqu’à la révolution, elle habita à Louvenciennes faisant de la charité.

En 1791, quand ses bijoux furent volés, elle se rendit en Angleterre pour les identifier. Mais 2 ans après, la convention la fit arrêter en Juillet 1793.

Elle fut jugée le 22 Septembre et est condamnée à mort. Elle fut guillotinée le 8 Décembre.

Ecrivain et homme politique français né à Paris en 1872, mort à Jouy-en-Josas en 1950.

Il débuta dans la critique de théâtre et par des articles littéraires.

En 1902, il entra au parti socialiste et travailla avec Jaurès pour l’Humanité (1904) et devint chef du cabinet de Marcel Sembat 10 ans plus tard.

Pendant les deux premières années de la guerre, il fit partie du gouvernement de l’Union sacrée. Député en 1919, il fonda le journal Le Populaire et prit la direction de la S.F.I.O. En 1936, il constitua le gouvernement du Front populaire. Il prit des mesures pour la semaine de travail de 40h. Il est livré aux Allemands par le gouvernement de Vichy mais reviendra néanmoins en 1947.

On pourra dire que ses talents politiques nuiront à ses talents d’écrivain.

Chimiste et philosophe français né à Paris 1827.

Jeune homme, il se lia d’amitié avec Renan et ils eurent ensemble de fructueux échanges.
Préparateur au Collège de France (1851), docteur es sciences (1854), il enseigna à l’Ecole supérieure de pharmacie (1863). Sénateur en 1881, il fut ministre de l’Instruction publique et des Affaires étrangères (1895-1896). Il réalisa la synthèse de l’acétylène (1862), travailla sur la thermochimie dont il fit l’application dans les explosifs et détermina le principe de la fixation de l’azote par les plantes.
Il est l’auteur de nombreux Mémoires scientifiques.
Sa correspondance avec Renan a été publiée après sa mort.
On lui doit aussi une Collection des alchimistes grecs (1893).

Pierre Eugène Marcellin Berthelot meurt à Paris en 1907.

BLOY (Léon) Ecrivain français né à Périgueux en 1846.

La vie de cet homme ne fut qu’un long combat mené au milieu d’une effroyable misère que retrace en partie son livre Le Désespéré, écrit en 1886.

Catholique converti, il fut dans ses positions d’une intransigeance extrême. Ses violences contre le matérialisme sont mémorables. Il fut entier dans toutes ces entreprises, malgré l’adversité qui le ne lâcha jamais. Une véritable conspiration du silence entoura son œuvre de son vivant. Certains de ses titres comme : Au Seuil de l’Apocalypse Le Sang du pauvre Le pèlerin de l’Absolu se passent de commentaire.

Son style, d’une rare vigueur, aux échos fréquemment mystiques, force l’indifférence. Léon Bloy fut le disciple de Barbey d’Aurévilly.

Léon Bloy meurt à Bourg-la-Reine en 1917.

Physiologiste français né à Saint-Julien dans le Rhône en 1813.
Nommé au Collège de France en 1855, il y occupa la chaire médecine expérimentale.

On lui doit la découverte de la fonction glycogénique du foie, des nerfs vaso-constricteurs, des filets vaso-dilatateurs.

Ses études portèrent aussi sur le pancréas, le suc gastrique, la chaleur animale et sa régulation, et sur certains poissons comme le curare et la strychnine.

Il est l’auteur d’une Introduction à la médecine expérimentale (1865) et de La science expérimentale (1876).

Claude Bernard meurt à Paris en 1878.

Compositeur français né à Paris en 1838.

Bizet eu le prix de Rome en 1857, il avait eu pour maîtres Zimmermann et Halévy. Après une série d’œuvres d’une qualité moyenne, il révéla son talent dans :

Les Pécheurs de perles (1863)
La Jolie fille de Perth (1867)
L’Arlésienne (1874)
Carmen (1874).

Il n’eut pas le temps de connaître le triomphe réservé à cet opéra : la mort l’emporta le soir de la trente-troisième représentation, trois mois après la première.

Georges Bizet meurt à Bougival en 1875.

Chimiste français né prés d’Annecy en 1748.

C’est en 1784 qu’il découvrit un nouveau procédé de blanchiment des toiles à l’aide de chlore.
Avec Monge, il découvrit aussi l’argent fulminant et prépara des explosifs. Il fit partie, en 1798, de l’expédition de savant qui accompagna Bonaparte en Egypte. Il jouit, plus tard, de la protection de l’empereur qui l’appelait son chimiste. Il n’en vota pas moins sa déchéance en 1814, sans doute à cause de son horreur de la guerre.

Avec Lavoisier et d’autres, il travailla à une nouvelle nomenclature chimique. Il énonça la loi de la double décomposition des sels.

Claude Louis Comte de Berthollet meurt à Arcueil en 1822.